Jour 27. Ces croyances que l’on achète et qui nous empêchent d’évoluer

« Ha ben tu vois, c’est clairement une croyance que j’ai achetée! », m’a-t-elle lancé, tout de go. Ha! Ha! Oui! Des « croyances que l’on achète ». Je trouve l’image parfaite. « C’est fou hein? Le nombre de croyances que l’on achète et qui nous minent dans la vie? » Je n’ai pu faire autrement qu’acquiescer. C’est vrai qu’au courant de nos vies, l’on achète bon nombre de croyances. Probablement un trop grand nombre et à rabais en plus. Si on a acheté des croyances, on peut également aller au magasin pour se faire rembourser et les échanger pour des croyances plus positives et plus saines qui contribueront à notre épanouissement personnel. N’est-ce pas?

Jour 23. Trump is fired! Le cauchemar est (enfin!) terminé

Sous Trump, il a été convenable d’être un bully et d’en être fier. Alors qu’on travaille sans cesse de notre côté pour bâtir une société plus respectueuse et plus juste, Trump, par ses attaques continues, a envoyé quotidiennement le signal qu’être gentleman, empathique, et soucieux de son prochain étaient, au contraire, l’apanage du faible. Quand l’exemple à ne pas suivre est venu d’aussi haut, ça a fait mal. Ça m’a fait mal. C’est ce qui, au cours des quatre dernières années, a le plus miné mon moral, voir ma santé mentale. Sous Trump, la politologue en moi avait perdu en partie foi en la démocratie, voire en l’humanité.

Jour 11. Savoir prendre une pause pour se rebâtir de l’intérieur

Malheureusement, le milieu académique a été infiltré par les bienpensants de l’entreprise capitaliste libérale qui souhaitent transformer les institutions de recherches et de production de connaissances en série et en une usine à diplômer. C’est antinomique à la production de connaissance. La science n’a pas besoin de quantité, mais de qualité. Et la qualité, intellectuelle, ça prend du temps. C’est pourquoi Julie La Renarde fait un pied de nez à tout ça et a décidé de prendre une pause.

Jour 9. Les raccourcis ne font pas gagner de temps

Pendant que j’étais attachée au mat pour résister à la tempête, pendant que je réparais les ports cassés, et que je survivais, j’ai complètement négligé tous ces petits morceaux au sol qui devaient former l’essence de ma thèse de doctorat. Ces morceaux qui devaient permettre de discuter de ma spécialisation et de mes années de recherche sur la place publique, autour d’un bon thé, que j’aurais servi dans ces belles tasses qui sont maintenant cassées.

Jour 2. Le syndrome post-traumatique de la porte fermée

Mon problème? Mon problème, ce n’est pas de trouver un sujet. Mon problème, c’est plutôt de choisir un sujet. Je suis femme de mille et une idées, de mille et une pensées. Ma tête n’arrête pas. Je suis une machine à penser. C’est épuisant… Plus je vieillis et plus je trouve ça pénible de toujours être en train de réfléchir. Il parait que c’est ça être HPI. « Haut potentiel intellectuel ». On n’est pas capable d’arrêter de penser.