Jour 23. Trump is fired! Le cauchemar est (enfin!) terminé

Sous Trump, il a été convenable d’être un bully et d’en être fier. Alors qu’on travaille sans cesse de notre côté pour bâtir une société plus respectueuse et plus juste, Trump, par ses attaques continues, a envoyé quotidiennement le signal qu’être gentleman, empathique, et soucieux de son prochain étaient, au contraire, l’apanage du faible. Quand l’exemple à ne pas suivre est venu d’aussi haut, ça a fait mal. Ça m’a fait mal. C’est ce qui, au cours des quatre dernières années, a le plus miné mon moral, voir ma santé mentale. Sous Trump, la politologue en moi avait perdu en partie foi en la démocratie, voire en l’humanité.

Jour 22. L’avortement forcé du 30 octobre 1995

En 1995, j’ai cru, comme bien d’autres, que le Québec était rendu adulte. Comme moi, qui venais de fêter mes 21 ans et qui avais quitté le nid familial, je croyais que le Québec ferait de même et volerait enfin de ses propres ailes. On a dit ces dernières années que la souveraineté n’était le projet que d’une génération, celle des baby-boomers. C’est faux. À l’époque, nous avions confiance que la souveraineté allait se produire. D’année en année, les jeunes, nouveaux électeurs, étaient très majoritairement en faveur de faire du Québec un pays. Et moi qui suis à la frontière entre la Génération X et des Milléniaux, j’en étais.

Jour 5. Tout le monde a-t-il droit à son jardin secret?

Lisez-vous parfois des journaux à potins? Lisez-vous ces articles en lignes qui pullulent sur notre fil d’actualité Facebook et qui parlent de la vie personnelle d’une star ou d’un politicien? Tous ces articles censés nous faire paraitre les personnalités publiques plus « humaines »? Car si c’est le cas, je suis désolée d’être aussi crue, c’est que vous n’en avez rien à foutre du jardin secret des autres. Je me confesse…