Jour 14. Je suis une renarde, veux-tu m’apprivoiser?

« Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé… » La première fois que j’ai lu ces lignes, j’ai été conquise. Je trouvais que dans ces mots tout simples, ce brave renard avait compris l’essence du bonheur sur terre.