Jour 27. Ces croyances que l’on achète et qui nous empêchent d’évoluer

« Ha ben tu vois, c’est clairement une croyance que j’ai achetée! », m’a-t-elle lancé, tout de go. Ha! Ha! Oui! Des « croyances que l’on achète ». Je trouve l’image parfaite. « C’est fou hein? Le nombre de croyances que l’on achète et qui nous minent dans la vie? » Je n’ai pu faire autrement qu’acquiescer. C’est vrai qu’au courant de nos vies, l’on achète bon nombre de croyances. Probablement un trop grand nombre et à rabais en plus. Si on a acheté des croyances, on peut également aller au magasin pour se faire rembourser et les échanger pour des croyances plus positives et plus saines qui contribueront à notre épanouissement personnel. N’est-ce pas?

Jour 26. Et si l’on faisait de 2021 l’année de la gratitude?

L’année 2020 n’y est pas allée de main morte pour nous rappeler toute l’importance de la gratitude dans notre vie, n’est-ce pas? À la suite de cette qui nous a été « confisquée » par la pandémie, j’ai l’impression que nous sommes beaucoup plus conscients de la fragilité de nos vies et de notre confort. Nous avons été privés de tant de choses que nous prenions pour acquis que je crois, enfin je l’espère, que l’on développera, consciemment ou non, un fort sentiment de gratitude lorsque les choses reviendront à la « normale » au cours de la prochaine année.

Jour 23. Trump is fired! Le cauchemar est (enfin!) terminé

Sous Trump, il a été convenable d’être un bully et d’en être fier. Alors qu’on travaille sans cesse de notre côté pour bâtir une société plus respectueuse et plus juste, Trump, par ses attaques continues, a envoyé quotidiennement le signal qu’être gentleman, empathique, et soucieux de son prochain étaient, au contraire, l’apanage du faible. Quand l’exemple à ne pas suivre est venu d’aussi haut, ça a fait mal. Ça m’a fait mal. C’est ce qui, au cours des quatre dernières années, a le plus miné mon moral, voir ma santé mentale. Sous Trump, la politologue en moi avait perdu en partie foi en la démocratie, voire en l’humanité.

Jour 20. Être une guerrière en pyjama

Voilà, le guerrier ou la guerrière du 21e siècle n’est plus vêtu de l’armure de combat la plus sophistiquée, mais d’un pyjama à carreaux! Mais ça, c’est oublier qui sont les véritables guerrières et guerriers de ce monde quasi apocalyptique post-moderne. L’uniforme de notre armée de héros et d’héroïnes est composé de gants en latex et de masques respiratoires. Au cœur de cette crise sanitaire mondiale sans précédent, il y a tout ce personnel de la santé qui est déjà au front et qui , jour après jour, et y resteront.

Jour 17. Ces doutes qui pourrissent la vie – ou comment apprendre à faire confiance à son instinct

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, ça m’a pris du temps à reconnaître la voix de mon instinct en toute circonstance. Pendant longtemps, il a été cette petite voix que j’entendais parfois venir de l’extérieur de ma maison mentale, par la fenêtre entrouverte de la cuisine de mon cerveau. Je regardais par la fenêtre et je voyais ce type qui, du trottoir, s’agitait, me faisait signe de la main et criait vers ma fenêtre entrouverte du 4e étage, me suppliant de le laisser entrer, car il avait un message important à me dire.

Jour 13. Comme société, il est temps d’arriver au 21e siècle!

Tout ça me fait penser à un excellent article de la professeure de politique publique de l’Université Stanford, Laura L. Carstensen. Elle tirait la sonnette d’alarme en se faisant l’apôtre d’une réingénierie complète de la vie des individus. Pour elle et son équipe, le modèle linéaire école, travail, carrière, économie pour la retraite et retraite, ne tient plus la route. À une époque où l’espérance de vie dépasse les 80 ans et ne cesse d’augmenter, étudier puis travailler pour amasser un fonds de retraite solide est dépassé.

Jour 11. Savoir prendre une pause pour se rebâtir de l’intérieur

Malheureusement, le milieu académique a été infiltré par les bienpensants de l’entreprise capitaliste libérale qui souhaitent transformer les institutions de recherches et de production de connaissances en série et en une usine à diplômer. C’est antinomique à la production de connaissance. La science n’a pas besoin de quantité, mais de qualité. Et la qualité, intellectuelle, ça prend du temps. C’est pourquoi Julie La Renarde fait un pied de nez à tout ça et a décidé de prendre une pause.