Jour 10. Comme un homard qui change de carapace

La leçon derrière ça? Elle est simple. Le signal pour changer de carapace, c’est l’inconfort. Le stress de se sentir coincée. Il disait que si les homards avaient des médecins, ils resteraient tout petits. Car ces médecins leur donneraient des pilules, afin d’éliminer leur stress et l’anxiété. Le stress et l’inconfort sont de bonnes choses, ils nous forcent à avancer.

Jour 9. Les raccourcis ne font pas gagner de temps

Pendant que j’étais attachée au mat pour résister à la tempête, pendant que je réparais les ports cassés, et que je survivais, j’ai complètement négligé tous ces petits morceaux au sol qui devaient former l’essence de ma thèse de doctorat. Ces morceaux qui devaient permettre de discuter de ma spécialisation et de mes années de recherche sur la place publique, autour d’un bon thé, que j’aurais servi dans ces belles tasses qui sont maintenant cassées.

Jour 8. Si la vie est trop courte, pourquoi perd-on autant de temps?

Le temps passe vite. On le sait. On le dit. On le répète. Encore et encore. Pourtant, on oublie que le temps passe vite par moment. Quand je suis à mon téléphone en train de scroller mon fil d’actualité Facebook ou Instagram, je me dis que j’en perds beaucoup de temps. Combien de temps a-t-on perdu dans la vie cause de vilains réseaux sociaux? Beaucoup plus que l’on est certainement capable de le calculer.

Jour 7. Ces rêves qui nous hantent toute la vie

Avez-vous de ces rêves que vous faites régulièrement? Qui reviennent ici et là, tout au long de votre vie? Des rêves sur un moment précis de votre vie, que vous revivez en boucle? Un rêve dont la matrice centrale est toujours la même, même s’il se décompose en de multiples variantes?

Jour 6. L’amour au temps du numérique

Je me rappelle qu’elle disait un moment donné : « quand j’avais leur âge, dans les années 1990, on cherchait du sexe, et on rencontrait l’amour. Aujourd’hui, on cherche l’amour et on ne rencontre que du sexe », ou quelque chose comme ça… faudrait que je réécoute. Ça avait fait beaucoup réagir. Car ça ne touchait pas juste les jeunes, mais tout le monde.

Jour 5. Tout le monde a-t-il droit à son jardin secret?

Lisez-vous parfois des journaux à potins? Lisez-vous ces articles en lignes qui pullulent sur notre fil d’actualité Facebook et qui parlent de la vie personnelle d’une star ou d’un politicien? Tous ces articles censés nous faire paraitre les personnalités publiques plus « humaines »? Car si c’est le cas, je suis désolée d’être aussi crue, c’est que vous n’en avez rien à foutre du jardin secret des autres. Je me confesse…

Jour 4. Faire son lit le matin pour changer le monde

Il y a à peu près deux ans, je suis tombée sur cette capsule de l’amiral William McRaven, de la marine américaine, qui disait : « si vous voulez changer le monde, commencez par faire votre lit le matin ». « Quoi? Faire son lit le matin et vous changerez le monde? C’est dont ben niaiseux… » Instantanément, cette affirmation m’a ramené bon nombre d’années en arrière…

Jour 3. Changer sa vie en s’amusant à faire le chien

« Heille! Je les aime mes vieilles émotions! Peux-tu nous foutre la paix avec tes nouvelles émotions? On les aime nos vieilles pantoufles émotionnelles bon! » Pour remédier à ça, le type y va d’une analogie des plus intéressantes et amusantes : pour changer une habitude, on peut jouer à être un petit chien. Oui! Oui! Vous avez bien compris. « Jouer à être un petit chien ».

Jour 2. Le syndrome post-traumatique de la porte fermée

Mon problème? Mon problème, ce n’est pas de trouver un sujet. Mon problème, c’est plutôt de choisir un sujet. Je suis femme de mille et une idées, de mille et une pensées. Ma tête n’arrête pas. Je suis une machine à penser. C’est épuisant… Plus je vieillis et plus je trouve ça pénible de toujours être en train de réfléchir. Il parait que c’est ça être HPI. « Haut potentiel intellectuel ». On n’est pas capable d’arrêter de penser.

Jour 1. Entre deux bouchées de poutine… à Paris!

Pourquoi manger de la poutine à Paris me direz-vous? Quand on est à l’étranger depuis si longtemps, retrouver un petit coin qui nous rappelle la maison, c’est très précieux. Manger de la poutine à Paris, c’est une rare occasion de faire ce que bon nombre d’expatriés des grandes nations font assez souvent : manger du « comfort food » de son coin de pays d’origine.